Je continue la thérapie

Voilà, nouvelle journée... Nouvelle soirée...
La nuit a encore une fois été courte, 2 heures de sommeil, 2 heures de plafond, puis 2 heures de sommeil... Ca va finir par se calmer cette Natoudépendance.
Je fait le tri dans mes mails pro ce matin, je regarde rapidement ceux du week-end ; et je retrouve ce fichu mail de samedi matin, 10h37 ; je faisait suivre ses mails sur ma boite pro, pour pouvoir la lire la journée au cas ou, ça n'a jamais marché... Sauf pour celui-là... C'est le jeu !
Je ne comprends pas tout. Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive. Pourquoi ? Pourquoi je ne me suis pas lâché...
Me voilà à raconter mes déboires sur un blog, des détails de ma vie privée à des inconnus, moi qui deteste exposer ma vie privée ; mais ça me fait du bien d'écrire, même si personne ne me lit.
Ces 2 heures passées en sa compagnie tournent en boucle dans ma tête, je me dit que d'un sens c'est normal, on ne peut pas craquer sur quelqu'un en 2 heures, comme ça. Moi même, si je l'avais rencontrée dans d'autres circonstances, sans cette semaine virtuelle, je ne pense pas que j'aurais succombé. Mais on avait tellement de points communs... J'avais l'impression de la connaitre.
Mais c'est un fonceuse, elle ne veut pas perdre de temps, prendre le temps...
Je regrette qu'elle n'est pas pris le temps de me connaitre, que je me dévoile un peu en face d'elle, que je puisse mettre de coté ma réserve des premières heures.
Et ce fichu mail, de ce fichu site qui me présente les nouvelles célibataires à rencontrer... Qui se retrouve en bonne place sur ce mail... Cette demoiselle...
Et je suis abonné pour 6 mois... Malin le lapin...
Je ne suis pas prêt à revivre ces aventures virtuelles de suite, et surement jamais, je suis dégouté.
Demain sera un autre jour, d'autres sujets, d'autres passions, faut qu'elle me sorte de la tête...
Il est temps de travailler sur mon moi, que je retrouve celui d'avant, joyeux, toujours à faire le pitre, à amuser la galerie, n'ayant pas peur du ridicule.
Cette histoire aurait peut-être pu marché, si je ne m'était pas retenu. Oui, c'est facile de regretter.
Je vais modifier mon profil de ce pas.
On ne m'y reprendra plus.