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Dadabar : ma vie, mes tracas, mes plaisirs, mes peines....
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6 octobre 2009

Ecrire pour oublier...

Ce billet va me servir un peu de défouloir après le phénomène Natou… Ca va me faire du bien…

On est lundi soir, 05/10/09, 72h après la rencontre. Ca fait 3 jours que j’ai quasiment pas dormi, à part ce soir, en rentrant du boulot, trop crevé (et déprimé), je me suis effondré dans mon lit, je viens de me réveiller, il est tard ; ca va être une nouvelle fois compliqué de trouver le sommeil après cette sieste surprise.

Nathalie, rencontrée sur internet y a à peine deux semaines, et me voila dans tout mes états. Moi, qui ait les pieds sur terre, on m'aurait il y a deux semaines que je m'amoucherait à ce point d'une adresse email (bah oui, en gros, c'est ça), je ne l'aurai jamais cru.

Des dizaines de pages d'email, quelques textos, et me voilà accroc, comme un gamin. C'est vrai, que ces sites de rencontre, j'étais le premier à pas y croire, à trouver ça réellement stupide, puis poussé par une amie, je me suis lancé ; "Y a rien à perdre" qu'elle me disait... Bah si, peut être un peu finalement...

C'est Natou qui a commencé, puis moi qui ai relancé... Après quelques échanges assez court, me voila lancé, elle me fait craquer, je l'entends parler, rire, même si je n'ai jamais entendu sa voix, je la voie sourire, ses yeux pétiller. Oui, je suis un peu réticent quand à notre première rencontre ou un premier échange téléphonique. Et en plus, elle est plutôt mignonne, ce qui ne gâche rien à l'expérience, et je me dit qu'elle ne doit pas me trouver si moche que ça, les photos qu'elle a vue de moi sont des photos de tout les jours, le plus ressemblant à la réalité possible.

Je lui écrit des pages, elle fait de même ; mais je suis prudent sur l'expression de ce qu'elle me fait ressentir, je ne veux pas lui faire peur.

On parle de nos vies, nos passions, nos projets, nos souvenirs, et j'ai un sentiment curieux : j'ai presque l'impression que c'est mon double ; on a beaucoup de choses en commun, j'ai l'impression qu'elle lit dans mes pensées, des "bonne nuit" envoyés en même temps à la seconde prés (oui, ca parait ridicule, je n'ai plus 15 ans), de notre passion pour la culture anglaise, l'écoute de différents CD (qui aurait cru que je rentrerai un jour une demoiselle fan des Hives !), le cinéma d'animation, de notre désir de voir cette nuit polaire, de notre implication dans notre travail... Et je pense qu'elle a la même impression de son côté. Elle qui me disait dans son premier mail qu'elle était là uniquement pour des rencontres amicales, j'ai l'impression qu'elle craque aussi "C'est incroyable David ! J'ai l'impression qu'on est vraiment sur la même longueur d'onde (à part pour notre rencontre !!). Quand je te lis, je nous trouve plein de points communs et mêmes idées, raisonnements... C'est curieux quand même !"

Tout ça me déstabilise, merde, David, à 27 ans, on a un peu plus la tête sur les épaules que ça !

C'est une fille du Sud, elle est joyeuse, surpenante, envoutante. Je craque complètement ; mais je me garde de lui avouer, me contentant plutôt de m'exprimer, de la lire, de l'écouter (oui, c'est qu'un email mais je l'entends parler), de la comprendre.

J'ai l'impression, et ca me fait réellement peur, de tomber amoureux de quelq'un de virtuel. Je suis un peu perdu. Que faire, gagner du temps ? Se voir tout de suite ? Prendre le temps de se connaitre ? Nos week-end étant bien chargés, je cède à ses multiples relance, et nos week-end de célibataires étant bien chargés, je prends une journée pour la rencontrer, ça devait être mercredi prochain...

Je pars en déplacement à Brest jeudi denier, un message sur la route "Si ils t'embêtent, je descends de suite", "Appelle moi si tu t'ennuie ce soir !", ça me fait plaisir, j'ai l'impression d'être avec elle, qu'elle tient à moi... Et c'est réciproque.

Tout se passe a peu prés bien durant cette excursion à Brest, si bien que je rentre un peu plus tôt que prévu, et j'ai du coup mon vendredi soir de disponible. Et là, c'est moi qui crqaque, j'ai vraiment envie de la rencontrer, ma petite Toulousaine préférée, j'ai déjà trop trainé, elle me manque ! Aprés quelques messages déguisés pour une éventuelle invitation au ciné qu'elle n'a pas compris, je craque, je lui dit que je serais sur Caen dans une heure, c'est parti, j'ai le cœur qui palpite, je vais enfin la rencontrer. Rendez-vous est pris à 20h dans un bar sur le port.

Nous y voilà. Je perd tout mes moyens ; que dire pourne pas paraitre béte, je n'arrive pas à me lacher, je repense à nos echanges, me stresse tout seul ("Putain, David, bouge toi ! C'est maintenant ou jamais !"). Mais non, comme un con, j'ai du mal à enchainer les discutions, a créer le dialogue, à recréer cette complicité qui s'est installée par écrit, même si j'ai l'impression, que de son coté, elle essaye.

Je sens qu'elle m'échappe, elle fume de plus en plus, puis me dit qu'elle est fatiguée, et insiste pour payer l'addition... Et merde ! Je sens que c'est foutu... Sur le chemin qui nous mène aux voitures, je cogite tellemnt sur la façon de redresser la barre, que je m'y perds, et raconte des banalités. Nous y voilà, on se quitte, j'ai réellement le sentiment d'un échec...

1 heure de route pour rentrer, pour réfléchir ; je rentre, je me couche sans manger, pas faim... Je regarde le plafond, je repense à nos échanges, et à cette soirée minable, et je pleure, comme un bébé ; des années que ça m'était pas arrivé, de pleurer pour une fille, même quand Adeline m'a quitté en me laissant un mot sur la table après 3 ans de vie commune, je n'ai pas laché une larme.

Je me décide à lui envoyer un email au matin, lui disant que j'aimerai la revoir, même si la soirée ne s'était pas bien passée, qu'elle me laisse une seconde chance de lui faire découvrir le vrai David. J'attends sa réponse, ces 40 minutes à scrutter mon mail me paraissent interminable, et j'ai peur de ne jamais la revoir, je suis anxieux quand à sa réponse ; de ce que je la connais, c'est pas le genre de fille à perdre du temps.

Son mail arrive, sujet ; "C'est jamais facile..." ; déjà, ça sent pas bon, je lis son mail, et je repleure, tout est terminé "Je n'ai pas eu le déclic que pourtant j'espérais... C'est comme ça. (...) On aura tenté mais c'est dur d'encaisser la chute ! Bonne chance pour la suite.".

Je pars taper sur la batterie pour me changer les idées, mais je suis incapable d'enchainer 3 mesures correctement.

Je rentre, relis son mail, et me décide à lui répondre en lui livrant une partie de mes sentiments (Là, y a plus rien à perdre !). J'aurais peut être pas du, mais, il vaut mieux avoir des remords que des regrets.

Voilà, c'est fini, aucune réponse, et ça fait 3 jours que je ne dors plus. Moi qui croyait que les chagrins d'amour, j'étais trop vieux et trop les pieds sur terre pour connaitre à nouveau ça ; je me suis bien trompé. Et la chutte va être longue...

Je me demande encore ce qu'il m'arrive, craquer à ce point sur quelqu'un uniquement sur la base d'échanges écrit, je trouve ça, d'un sens ridicule. Un pote m'aurait raconté ça, sans que je ne l'ai vécu, j'aurai eu surement eu du mal à le comprendre. Comme quoi...

Je reste persuadé, que si la rencontre s'était faite différemment, ca aurait pu coller.

La premiére rencontre est difficile, et j'en attendais surement trop ; de son coté, je ne sais pas, mais j'ose espérer que c'est la même chose.

Je lui ai promis que je respecterai son choix, je ne la recontacterai donc jamais, mais j'aurais toujours une pensée pour elle, qui a été mon rayon de soleil durant ces quelques jours, quand j'écouterai un CD des Hives, regarderai "Wallace et Gromit" ou rigolerai sur les paroles des Fabulous Trobadors. Elle me manque terriblement.

En tout cas, pour moi, ces sites de rencontre, c'est définitivement terminé !

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Dadabar : ma vie, mes tracas, mes plaisirs, mes peines....
  • Ceci est un défouloir, me permettent d'exprimer mes sentiments, mes plaisirs, mes passions, mes bonheurs, mes peines, ce qui me debecte, tout ce qui fait que la vie est belle et vaut la peine d'être vécue, même si tout n'est pas toujours rose.
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